Impacts des mammifères néotropicaux sur les graines
Resumo
La dispersion et la prédation des graines par les mammifères sont deux processus-clés de la dynamique des communautés végétales. Les forêts humides néotropicales, dont la grande complexité est reconnue, présentent un éventail très vaste de relations mammifèrespropagules des plantes. La dispersion permet aux graines d’échapper à la compétition, à la prédation, de coloniser de nouveaux sites et de s’établir dans des micro-sites favorables. La prédation diminue le nombre de graines candidates à la germination, peut affecter la dispersion des graines restantes et constitue un mécanisme de maintien de la grande diversité végétale en forêt tropicale. Les didelphimorphes et les chiroptères sont de très bons disperseurs qui ont un rôle primordial dans la régénération de la forêt. Les cas de prédation des graines dans ces deux taxons sont très rares. Les primates, taxon le plus étudié à ce jour sur le sujet, sont également de très bons disperseurs, parfois prédateurs, qui possèdent une diète extrêmement variée. Les ongulés peuvent être disperseurs ou prédateurs, l’un n’excluant pas l’autre. Leur importance se situe dans leur habilité à consommer des graines en général plus grosses que les autres mammifères. Les rongeurs ne présentent pas un profil net et se distinguent par leur comportement de synzoochorie, consistant à cacher des graines afin de s’en nourrir plus tard. Une part importante de ses graines sera cependant oubliée et candidate à la germination. Le rôle des membre de l’ordre des carnivores est très peu connu, mais quelques études effectuées montrent qu’ils peuvent être d’efficaces disperseurs.
Mots-cles: dispersion, graine, mammifère, néotropical, prédation, zoochorie.Downloads
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